Ce vendredi 20 août 2021, la commission économie, finances et plan de l’Assemblée nationale, présidée par l’honorable Guy Samuel Nganatoua, a reçu dans le cadre ses attributions, M. Hervé Ndoba, ministre chargé des finances et du Budget, sur le projet de loi de finances rectificative pour 2021. Les travaux de ladite commission ont permis aux députés de la nation y siégeant, de débattre des questions essentielles relatives au projet du budget de l’Etat révisé.
Après avoir planté le décor, en précisant le contexte de cette audition qui, se situe dans le cadre de l’examen et du vote du projet de loi rectificative 2021, l’honorable Nganatoua a donné la parole au ministre Ndoba, afin de présenter les objectifs et motivations du gouvernement, concernant le projet de loi soumis.
En effet, dans des contextes sanitaire et sécuritaire très difficiles, caractérisés par une faible mobilisation des ressources propres de l’Etat et une augmentation des dépenses sécuritaires, il était nécessaire pour l’exécutif de revoir les chiffres du budget initial. D’après le ministre chargé des finances et du budget, la résolution de la crise sécuritaire afin de faciliter la circulation des biens, des personnes et services s’impose comme une nécessité absolue pour le gouvernement.
Il n’est pas superfétatoire de noter qu’en sus de la crise sécuritaire évoquée, la pandémie du nouveau coronavirus a contribué à saper les efforts du gouvernement en matière de mobilisation sans cesse croissante des ressources propres de l’Etat. Cette situation, comme l’on peut constater, a également mis en lumière d’autres problématiques telles que la volatilité des revenus publics, les nouvelles demandes de services, la situation des investissements, et les conséquences à court et moyen terme de la réaffectation de budget d’investissement, pour financer les réponses opérationnelles. D’où nécessité non seulement, de revoir les chiffres, mais aussi de faire un examen de notre capacité à mieux mobiliser les ressources financières de l’Etat, en ces moments de raréfaction des ressources, accentuée par ces diverses crises, a voulu expliciter le ministre Ndoba.
Répondant aux préoccupations des honorables élus de la nation, le ministre chargé des finances et du budget n’est pas passé par quatre chemins, pour déclarer aux élus de la nation, qu’il est plus que nécessaire de procéder à la suppression des agences budgétivores qui ne remplissent plus leurs missions régaliennes. Il a aussi précisé que le gouvernement travaille d’arrache pied, aux fins de remplir les conditionnalités définies de commun accord avec les services du FMI, en vue de sortir du programme de référence pour la poursuite du programme de nouvelle génération. Au cours des travaux, des questions relatives à la suppression des aides budgétaires, de l’évaluation de la mission économique russe auprès de la douane, de la maîtrise de la masse salariale ont été également débattues. Le rapport de ces auditions sera lu au cours de la séance plénière, prévue à cet effet, pour l’édification du grand public.
L’argentier national a pris humblement acte des suggestions faites par la commission et a exprimé sa satisfaction à l’issue des échanges qui s’avèrent productifs.
Ci-dessous, la version anglaise
Below, is the English translation
EXAMINATION OF THE 2021 RECTIFYING FINANCE BILL: HEARING OF MINISTER HERVE NDOBA BY THE NATIONAL ASSEMBLY'S ECONOMIC, FINANCE AND PLANNING COMMITTEE
This Friday, August 20, 2021, the committee on economy, finance and planning of the National Assembly, chaired by the Honorable Guy Samuel Nganatoua, received within the framework of its attributions, Mr. Hervé Ndoba, minister in charge of finance and budget, on the draft rectifying finance law for 2021. The work of the said committee allowed the deputies of the nation sitting on it, to debate the essential questions relating to the draft revised state budget.
After having set the scene, by specifying the context of this hearing which, is located within the framework of the examination and the vote of the rectifying bill 2021, the honorable Nganatoua gave the floor to the minister Ndoba, in order to present the objectives and motivations of the government, concerning the submitted bill.
Indeed, in the very difficult health and security contexts, characterized by a low mobilization of the State's own resources and an increase in security expenses, it was necessary for the government to review the figures of the initial budget. According to the minister of finance and budget, the resolution of the security crisis in order to facilitate the movement of goods, people and services is an absolute necessity for the government.
It is not superfluous to note that in addition to the security crisis mentioned, the new coronavirus pandemic has contributed to undermining the government's efforts to mobilize the State's own resources. This situation, as can be seen, has also highlighted other issues such as the volatility of public revenues, new demands for services, the investment situation, and the short and medium term consequences of reallocating investment budgets to finance operational responses. Hence the need not only to review the figures, but also to examine our ability to better mobilize the financial resources of the State, in these times of scarcity of resources, accentuated by these various crises, said Minister Ndoba.
Responding to the concerns of the nation's elected representatives, the minister of finance and budget did not beat about the bush to declare to the elected representatives of the nation that it is more than necessary to proceed with the abolition of budgetary agencies that no longer fulfill their regalian missions. He also said that the government is working hard to meet the conditions agreed with the IMF staff, in order to get out of the reference program to continue the new generation program. During the proceedings, issues relating to the abolition of budgetary aid, the evaluation of the Russian economic mission to the customs, and control of the wage bill were also discussed. The report of these hearings will be read during the plenary session, scheduled for this purpose, for the edification of the general public.
The national treasurer has humbly taken note of the suggestions made by the commission and has expressed his satisfaction at the end of the exchanges which proved to be productive.
