LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2021: LE MINISTRE CHARGÉ DES FINANCES ET DU BUDGET, HERVÉ NDOBA PRÉSENTE LES GRANDS AXES DU PROJET AUX DÉPUTÉS DE LA NATION

MFB- Hervé NDOBA

Le ministre chargé des finances du Budget, Hervé Ndoba, a présenté ce mercredi 18 août 2021, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, le projet de loi de finances rectificative 2021, en séance plénière de la session extraordinaire de l’institution législative centrafricaine, ouverte le 12 août dernier. Placée sous la présidence du très honorable, président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji, la présentation sans débat dudit projet ouvre la voie à son examen et son adoption imminente.

Les estimations révisées au titre de l’année 2021, s’appuient sur des hypothèses réalistes en tenant compte, tant des effets pervers de la résurgence de la COVID-19 et du regain de l’insécurité occasionnant non seulement le blocus du corridor Bangui-Garouamboulaï, mais aussi, des dépenses supplémentaires impactant négativement les prévisions du budget 2021.

Ainsi, le projet du collectif budgétaire pour l’exercice 2021 comprend un budget de l’Etat qui prévoit, en ressources budgétaires, un niveau de 261,3 milliards de francs CFA, contre 287,5 milliards de francs CFA initialement projetés, soit une baisse de 26,2 milliards de francs CFA.

En dépenses budgétaires, une enveloppe de 284,21 milliards de francs CFA, contre 331,3 milliards de francs CFA, en diminution de 47,09 milliards de francs CFA.

Par nature de recettes, les déclinaisons de ce projet de loi de finances révisée sont les suivantes :

- Recettes propres, prévues à hauteur de 121 milliards de francs CFA, contre 135,5 milliards de francs CFA auparavant, dont 54,6 milliards de francs CFA pour les impôts et autres taxes intérieures et 56,8 milliards de francs CFA pour les droits de douanes, contre respectivement 269 milliards 917 millions de francs CFA et 83 milliards 928 millions de francs CFA ;

- Dons et legs, projetés à 56 milliards de francs CFA, les appuis budgétaires à 79,3 milliards de FCFA et les emprunts projets à 7,3 milliards.

Par nature de dépenses, les déclinaisons de ce projet de loi de finances rectificative sont les suivantes :

- Dépenses primaires : 184,4 milliards de FCFA ;

- Dépenses d’investissement : 106,13 milliards de FCFA dont 19,53 milliards de FCFA des investissements sur ressources propres ;

- Remboursement de la dette : 8,03 milliards.

A noter que le ministre chargé des finances et du budget Hervé Ndoba a saisi cette opportunité pour rappeler le contexte très exceptionnel de l’exécution budgétaire qui a enclenché le processus de la révision du budget 2021. Le budget révisé présente un solde global déficitaire de 22,91 milliards soit 1,6 du PIB. Le solde primaire est aussi déficitaire de 64,2 milliards de FCFA et représente 4,6% du PIB. En vue de permettre à l’exécutif de continuer de faire face à ses charges régaliennes, le ministre Ndoba a exprimé la nécessité de déployer des efforts supplémentaires pour la mobilisation tous azimuts des ressources financières avant d’exhorter les élus de la nation à voter ce projet de loi aux fins de permettre à l’Etat de continuer à assumer ses charges régaliennes au profit des populations.

Ci-dessous, la traduction anglaise

Below, is the English translation

AMENDING FINANCE BILL 2021: THE MINISTER FOR FINANCE AND BUDGET, HERVÉ NDOBA PRESENTS THE MAIN LINES OF THE PROJECT TO THE NATION'S DEPUTIES

Minister for finance and budget, Mr Hervé Ndoba, presented this Wednesday, August 18, 2021, in the hemicycle of the National Assembly, the draft amending finance law 2021, in plenary session of the extraordinary session of the Central African Republic’s legislative institution, opened on August 12. Chaired by the Honorable chairman of the National Assembly, Simplice Mathieu Sarandji, the presentation without debate of this bill opens the way to its examination and adoption.

The revised estimates for the year 2021, are based on realistic assumptions, taking into account both the perverse effects of the resurgence of COVID-19 and the renewed insecurity, which has led not only to the blockade of the Bangui-Garouamboulaï corridor, but also to additional expenses that have a negative impact on the 2021 budget forecasts.

Thus, the draft of the revised budget for the 2021 fiscal year includes a state budget that provides for a level of budgetary resources of 261.3 billion CFA francs, compared to 287.5 billion CFA francs initially projected, a decrease of 26, 2 billion CFA francs.

Budgetary expenditures were CFAF 284,21 billion, compared to CFAF 331,3 billion, a decrease of CFAF 47,09 billion.

By type of revenue, the breakdown of this revised budget bill is as follows

- Own revenues, projected at CFAF 121 billion, compared to CFAF 135,5 billion previously, including CFAF 54,6 billion for taxes and other domestic taxes and CFAF 56,8 billion for customs duties, compared to CFAF 269,917 billion and CFAF 83,928 billion respectively;

- Donations and bequests, projected at CFAF 56 billion, budgetary support at CFAF 79,3 billion and project loans at CFAF 7,3 billion.

By type of expenditure, the breakdown of this amending finance bill is as follows

- Primary expenditure: CFAF 184,4 billion;

- Investment expenditures: CFAF 106,13 billion, including CFAF 19,53 billion of investments from own resources;

- Debt repayment: 8,03 billion.

It should be noted that the minister for finance and budget Hervé Ndoba took this opportunity to recall the very exceptional context of budget execution that triggered the process of revising the 2021 budget. The revised budget presents an overall deficit balance of 22,91 billion or 1,6 of GDP. The primary balance is also in deficit by CFAF 64, 2 billion and represents 4,6% of GDP. In order to enable the Cabinet to continue to meet its regalian responsibilities, minister Ndoba expressed the need to make additional efforts to mobilize financial resources in all directions before urging the lawmakers of the nation to vote for this bill in order to enable the State to continue to meet its regalian responsibilities for the population.